« L’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise ; ceux-ci prieront pour lui et verseront quelques gouttes d’huile sur sa tête au nom du Seigneur… » (Jacques 5, 1)
L’onction des malades n’est ni une technique de guérison, ni une magie : c’est un sacrement. Il n’est pas réservé seulement pour ceux qui vont mourir mais ce n’est pas le sacrement du 3ème âge. Il faut qu’il y ait des ruptures telles que l’être humain en soit déstabilisé, qu’elles concernent l’ensemble de la personne : corps, psychisme et âme.
Le sacrement des malades est guérison du corps, de mes relations avec mon prochain, ma famille, mon environnement, avec la vie et la mort, avec Dieu.
La célébration communautaire du sacrement est importante : le Christ opère son œuvre de guérison à travers la charité et la solidarité de ses membres. Le malade, que l’épreuve peut replier sur lui-même, est invité à reconnaître la présence du Christ dans tous ceux qui l’entourent ou le soutiennent par une activité thérapeutique.
D’après un document pastoral du cardinal Godfried Danneels.
Après avoir écouté un extrait de la Parole de Dieu, il y a une prière dite par le prêtre qui demande à l’Esprit de venir. Puis il y a un geste d’imposition des mains suivi d’une onction avec l’huile des malades sur le front et sur les paumes des mains.